dimanche 8 février 2015

1) Introduction (2024)


On cherche souvent à l’autre bout du monde ce qui existe à proximité de chez soi…

Equipé d’un Stand Up Paddle permettant de glisser sur des vagues de taille modeste, plus besoin de s’extasier sur Hawaii ou la Californie : le spot de surf tranquille situé à deux pas de chez vous est en fait un très bon endroit pour pratiquer le SUPsurfing.

Alors accrochez votre planche sur la galerie de votre voiture,  jetez votre pagaie et votre combinaison dans le coffre, et en route pour les plages de la Côte Fleurie et de la Côte de Nacre !

Fabrice Scolan


2) Localisation (2024)


La Côte Fleurie désigne la portion de la côte du Calvados comprise entre l’estuaire de la Seine et celui de l’Orne. A l'ouest de cette zone se trouve la Côte de Nacre. Le long de ces 60 kilomètres de plages ou de falaises, entre Honfleur et Luc sur mer, il y a de nombreux spots qui reçoivent des vagues modérées en cas de houle en Manche. Ils sont donc propices à la pratique du SUPsurfing.

La quasi-totalité des vagues déferlent sur des bancs de sable, hormis quelques reefs situés à l'est de Trouville et à l'ouest de Ouistreham : il faudra donc simplement se méfier des digues rocheuses construites par l'homme afin de protéger le cordon littoral ou bien du courant à proximité des estuaires. 

Des plans d’eau plats tels que les embouchures de fleuves ou les ports sont idéaux pour faire une balade entre amis, ou bien tester les capacités de votre toute nouvelle planche de Race.

Vous trouverez dans ce guide toutes les informations indispensables pour une session de SUP réussie sur la Côte Fleurie ainsi que sur la Côte de Nacre !

3) Le climat (2024)


Les côtes du Calvados sont soumises à un climat océanique tempéré. Les températures sont plutôt douces, généralement comprise entre 1°C et 10°C en hiver, et entre 12°C et 25°C en été.

Il neige rarement mais quelques kilomètres à l’intérieur des terres,  les petits matins agrémentés de givre sont assez courants de novembre à février. Les jours de canicule sont rares. Lors d’une belle journée, le mercure peut quand même monter à 30°C, surtout à l’abri du vent.

De novembre à mai, il pleut environ 1 jour sur 3 puis la pluviométrie diminue de moitié en été. Le Calvados est relativement épargné par certaines précipitations. Contrairement à la côte ouest du Cotentin, cette partie de la Normandie est peu touchée par le crachin.  Le plafond nuageux est souvent élevé, et les averses, si elles sont fréquentes, sont généralement de courte durée.  Les peintres impressionnistes du siècle dernier ne s’y sont pas trompés, venant  sur la Côte Fleurie et la Côte de Nacre pour y saisir des paysages aux ciels très changeants.

L’ensoleillement est d’environ 1760 heures par an.

Lors du passage d’une dépression, un cas fréquent en automne et en hiver, le vent dominant est de Sud-Ouest. Il est alors doux et chargé d’humidité, et il peut souffler fort ! Mais 8 fois sur 10, le complexe phénomène des marées et courants de la Baie de Seine a tendance à minimiser le vent prévu par la météo nationale, et entre Cabourg et Trouville, les windsurfers locaux font souvent grise mine… Les SUPeurs, eux, se réjouissent de ne pas voir les vagues trop défigurées par le vent.

Si vous vous décidez pour une session sur une plage où le vent est side shore, sachez quand même qu’il vous faudra lutter un peu contre le courant latéral !

Au printemps et en été, lorsque l’anticyclone a pris ses quartiers sur la Normandie, le vent vient au Nord-Est. Froid et sec, il peut prendre des tours et souffler fort entre Houlgate et Luc sur mer, car l’air situé sur la plaine de Caen se réchauffe plus vite que celui situé sur la mer, et une brise thermique vient s’additionner au vent déjà présent.

A noter que d’après les manuels de météorologie, les dépressions ne descendent pas plus bas que les latitudes scandinaves en été. Cette règle est de moins en moins vérifiée : quelques belles perturbations empruntent à cette époque le couloir de la Manche et dans ce cas,  les surveillants de baignade de la plage de Trouville passent pas mal de temps à sortir les nageurs des vagues de la zone de surf…

4) Prévoir les vagues ! (2024)



Avec de l'expérience, il est possible de prévoir avec précision les conditions de SUPsurfing sur la Côte Fleurie et la Côte de Nacre. C’est un facteur important à prendre en compte, car la plupart des spots ne fonctionnent au mieux de leur capacité que pendant un laps de temps de l’ordre de 3 à 4 heures.

A Trouville, à marée basse, on croise parfois des surfeurs de la capitale qui se demandent où sont passées les vagues… alors que tout le monde s’est régalé dans un joli mètre vingt à marée haute !

Si vous êtes au bon endroit au bon moment, et si vous ne rechigner pas à utiliser une planche volumineuse permettant de glisser sur des petites séries, alors il est possible de réaliser une centaine de sessions par an sur les spots de la Côte Fleurie.

Le plus simple est de commencer par consulter sur le web les prévisions du site www.windguru.com. Toutes les 3 heures, celui-ci indique pour chaque spot une estimation du vent, de l’orientation de la houle, de la taille des vagues et de leur période.

Si vous envisagez de partir en balade, choisissez une journée où la mer est calme ou peu agitée, et jetez un coup d’œil aux données concernant les taux des couvertures nuageuses. Si ces valeurs sont faibles, votre sortie va se faire sous le soleil !

Concernant la hauteur des vagues, les indications fournies par Windguru sont fiables à condition de les minorer au taux de 20 %. Si des vagues d’1 m 50 sont prévues alors elles feront en moyenne 1.50 *0.80 = 1 m 20.

Mais ces indications permettent surtout de prévoir une évolution de la taille du swell, et si celle-ci se révèle positive, il reste à vérifier la présence de houle sur les côtes normandes. Il suffit pour cela d’accéder au site National Data Buoy Center pour consulter les reports en temps réels des bouées situées en Manche, au large de Dieppe et Cherbourg.

On peut aussi aller sur le Surf Report pour y lire le bulletin journalier concernant la plage de Trouville et réalisé par un observateur fiable. Dans tous les cas,  les perturbations venant de l’Atlantique et les coups de vent de nord-est sont à l’origine des vagues déferlant sur la Côte Fleurie.

On peut résumer la situation de la façon suivante :

A) Vagues créées par une dépression venant de l’Atlantique :

Jour 1 :

Il fait beau sur la Normandie car le temps est anticyclonique mais une perturbation s'approche par l'ouest au large de la Bretagne. Le vent est quasi nul. Si la houle est orientée pile à l'ouest, qu’elle est suffisamment grosse et qu’elle présente une bonne période, elle va s’insinuer entre la côte sud de l’Angleterre et le Cotentin ! Elle va ensuite diffracter en Manche Est et déferler de manière atténuée sur les spots allant de Franceville à Criqueboeuf. Si la bouée Cherbourg indique par exemple 2 m avec 8 secondes de période, les vagues déferleront avec certitude 4 heures plus tard aux environs de 1 m sur la plage de Trouville. A vous d’être aux aguets mais il y a une bonne session glassy de SUPsurfing en perspective !


Jour 2 :

La perturbation touche maintenant les côtes du Calvados. La pluie commence à tomber, le vent est orienté au sud et se renforce. Les conditions ne sont pas très bonnes, car le swell est quasi-inexistant de Luc sur mer jusqu'à Bénerville.

Cela commence à rentrer un peu sur les plages situées entre Deauville et Trouville mais les vagues sont dégradées par le vent, et il n’y a guère qu’à Cricqueboeuf que l’on risque de trouver quelques bouts à prendre. Heureusement, la houle grossit d’heure en heure, et tous les glisseurs de la région attendent avec impatience que le vent tourne sud-ouest.


Jour 3 : 

Ca y est ! Le vent a viré au secteur sud-ouest et souffle assez fort, amenant avec lui une belle houle. Les spots les plus exposés au swell et les mieux protégés du vent comme Trouville, fonctionnent au mieux avec des séries pouvant atteindre 1 m 50 ou plus. La houle commence à rentrer sur la portion de côte située entre Villers et Cabourg.


Jour 4

Rendu au secteur ouest, le vent est devenu on shore entre Trouville et Houlgate, avec des vagues de bonne taille mais en vrac et donc bien peu praticables. Il faut alors chercher des spots mieux orientés, comme Cabourg ou Franceville, où les séries seront plus petites mais plus propres. Si la houle est grosse, les plages de Collevile et Luc peuvent commencer à recevoir des vagues convenables.


Jour 5

Ciel de traîne et vent de nord-ouest qui est en train de mollir font qu'il y a maintenant de belles éclaircies. La houle est toujours présente mais va faiblir au fur et à mesure que le vent va tomber. Ne traînez pas ! Pendant quelques heures, il  un bon coup à jouer sous le soleil sur de nombreuses plages…


B) Vagues créées par le vent de nord-est :

Le vent de nord-est, thermique ou plus rarement dépressionnaire, souffle en général entre 3 et 7 Beaufort pendant 2 à 3 jours et selon sa force, il peut lever des vagues comprises entre 1 et 2 mètres. Celui-ci est malheureusement onshore sur la majorité des plages exposées, comme Cabourg ou Ouistreham, et sauf s'il est faible, mieux vaut tenter sa chance sur des spots bien orientés comme Trouville ou Deauville : les vagues seront plus petites mais plus propres avec une brise sideshore. Sinon, il faut attendre que le vent se calme comme c'est souvent le cas en soirée.

Sites météorologiques :
http://www.windguru.com/, très bien pour se faire une idée précise de l'évolution des conditions.
http://surf-report.com/, pour consulter les observations matinales sur la plage de Trouville.
http://www.baston.fr, pour avoir les relevés de vent sur les plages d’Ouistreham et d’Houlgate.
http://www.ndbc.noaa.gov/maps/United_Kingdom.shtml, pour connaître la hauteur de la houle pratiquement en temps réel.

5) Quel matériel choisir ? (2024)


Contrairement au North Shore hawaïen ou au Pays Basque, la Côte Fleurie et la Côte de Nacre ne sont pas réputées dans le monde pour la hauteur et la puissance de leurs vagues ! A part à Trouville, où cela cartonne parfois dans le shore break à marée haute, les vagues sont généralement assez molles et font rarement plus d’1 m 50.

Aucun problème si vous évoluez sur une grosse planche de type longboard dont la longueur est comprise entre 10’ et 11’4. Mais si vous êtes habitué à SUPsurfer une board de petite dimension, mieux vaut amener un flotteur un peu surdimensionné par rapport à votre gabarit. Cela permettra de pallier au manque de puissance des séries et pouvoir connecter plusieurs sections d’une même vague.

Si vous ridez par exemple une 9’2 par 29’’ pour 125 litres de volume sur la côte atlantique, emportez plutôt une 9’5 par 30’’ de 140 l sur la Côte Fleurie ou la Côte de Nacre. Idem pour la pagaie, pour laquelle il est conseillé de choisir un shaft  assez raide afin de passer plus facilement la barre en ramant avec une fréquence élevée, et une pale un peu plus grande qu’à l’accoutumée pour faciliter le take off dans les petites conditions.

Pour la combinaison, un shorty suffit en été mais une intégrale de 4/3 mm devient nécessaire en automne et au printemps. Une 5/3 mm accompagnée d’une cagoule et de chaussons est indispensable pour se protéger des grands froids hivernaux, surtout s’il y a un peu de vent. Pour ceux qui hésitent à pratiquer le SUP en cette saison en Normandie, sachez que ramez permet de se réchauffer efficacement et que les rares touristes présents sur la plage seront bien plus frigorifiés que vous !

Concernant les sessions de SUPsurfing, les vagues ne sont en général pas très puissantes : il est donc inutile de vous encombrer d’un leash de grande dimension qui va traîner de l’eau et donc vous freiner. Idem pour les ailerons, dont vous pouvez réduire légèrement la taille afin d’être à la limite du dérapage.

Sur la Côte Fleurie, vous pourrez vous procurer du matériel dans plusieurs magasins : North Shore (02 31 88 99 94), situé à Trouville, Zeph Control (02 31 28 72 12), le Canoë Shop (02 31 28 73 22) à Dives-sur-mer, et le Menhir (02 31 91 11 11), basé à Cabourg. Si vous n’y trouvez pas votre bonheur, vous devrez aller à Caen chez Nausicaa (02 31 95 74 75) ou bien à la Clinique de la Planche (02 31 84 48 63).

6) Règles de priorité et Courtoisie ! (2024)


Lorsqu'il fait beau en été, les plages du Calvados sont parfois surpeuplées de touristes mais heureusement, il reste encore de la place au pic ! A part à Trouville, Luc sur mer et Ouistreham lors des bonnes journées, vous ne devriez pas avoir de problème pour trouver une place au line up et attraper des vagues.

L’explication est simple : les rideurs Caennais préfèrent en général se rendre dans le Cotentin situé à 1 heure et 15 mn de route, et ils s’aventurent donc rarement à l’est de Franceville. Quant aux Havrais, le prix élevé du péage du pont de Normandie dissuade la plupart d’entre eux.

Les locaux de la Côte Fleurie et de la Côte de Nacre sont généralement accueillants, et vous pourrez SUPsurfer des vagues tranquillement quel que soit le spot, sauf bien sûr si vous taxez les autres par mégarde …ou volontairement !

Voici un rappel des règles de priorité et de courtoisie concernant les surfeurs, les bodyboardeurs et les SUPeurs. Elles sont valables sur tous les spots de la planète et donc sur la Côte Fleurie et sur la Côte de Nacre...

a) UNE VAGUE, UN PRATIQUANT !

Si une vague est déjà occupée par un rider, vous ne devez en aucun cas essayer de démarrer sur celle-ci.

b) LE PRATIQUANT LE PLUS A L'INTERIEUR A LA PRIORITE LORS DU TAKE OFF !

En cas de rame simultanée pour démarrer sur la vague, le pratiquant le plus près de la zone de déferlement est prioritaire : en regardant vers le large, le plus à gauche sur une gauche et le plus à droite sur une droite. Les autres pratiquants ne doivent pas tenter de partir sur cette vague.


c) DANS TOUS LES CAS, EVITER LA COLLISION,
en tenant compte des 3 situations suivantes :

1) Contournez la zone de descente !

Lorsque vous remontez la barre, ne vous planter pas devant celui qui surfe la vague. Il n'y a rien de plus irritant que de perdre une vague en essayant d'éviter quelqu'un, d'autant que rien n'indique que le rider sera capable  de vous éviter !

2) Ecartez-vous !

Quand une vague arrive et que vous savez que vous n’allez pas la prendre, ne restez pas devant ceux qui se démènent pour l'attraper. Tout le monde va freiner en catastrophe pour vous éviter, et vous risquez de prendre un rider de plein fouet.

3) Sortez de la vague !

Lorsque vous ramiez sur l'épaule lors de votre take-off, vous n'avez peut-être pas aperçu un rider qui a démarré plus près du peak. Celui-ci est prioritaire : quittez immédiatement la vague et adressez- lui un signe d’excuse, la prochaine sera pour vous !

A noter que les baigneurs et les nageurs ont la priorité absolue. Une zone de bain obligatoire leur est imposée au printemps et en été sur la plupart des plages du Calvados, et vous avez l'interdiction formelle de SUPsurfer dans ce périmètre.

Certaines communes, comme celle de Trouville sur mer, ont mis en place une zone de surf dans laquelle vous êtes tenu de pratiquer et où les MNS empêcheront les baigneurs et les nageurs de pénétrer.

7) Berville sur mer (2024)


A 5 kilomètres en amont d’Honfleur, Berville est un charmant village situé le long de la Seine. A mi-chemin entre le pont de Normandie et celui de Tancarville, il mérite pourtant son qualificatif ‘’sur Mer ’’, puisque la Seine est maritime jusqu’à Rouen !

A part les ondulations créées par le sillage des navires, il n’y a aucune vague sur ce spot mais on peut y faire de jolies balades. La mise à l’eau ne se fait pas directement sur les bords de Seine mais depuis un bras du fleuve qui pénètre dans le village, et qui se finit au pied d’un petit barrage.

Avant les années 50, le village était prospère, avec une flotte de pêche qui prenait la mer à chaque marée haute, et de nombreux visiteurs qui empruntaient le bac du Hode afin de rejoindre la Haute-Normandie. Depuis la construction du pont de Tancarville, les choses ont bien changé : il n’y a plus de bac ni même de pêcheurs, seulement quelques voiliers à l’abandon, et des chalutiers qui ont été installés dans les champs pour la déco !

Il faut se mettre à l’eau 1 heure avant la marée haute, de façon à profiter de 2 heures d’étale pendant lesquelles le courant est quasi-nul. Les 300 premiers mètres en longeant de grands roseaux pour rejoindre le fleuve sont très agréables.

Une fois arrivé au point de confluence de la Risle et de la Seine sous le regard incrédule de quelques vaches normandes, vous avez 2 possibilités : soit longer les berges du grand fleuve en toute tranquillité, soit le traverser et rejoindre la ‘’vraie’’ Haute-Normandie ! La difficulté est bien sûr d'effectuer la traversée sans croiser la route d’un des gros navires faisant route entre Rouen et la mer…

Pour cela, le plus sûr est de longer la rive gauche et de s’approcher de la bouée verte qui marque le début du chenal que doivent emprunter obligatoirement tous les bateaux.  Celui-ci n’est pas très large, environ 200 m soit 1 tiers de la traversée. Un coup d’œil attentif vers les ponts de Normandie et de Tancarville pour vous assurer qu’aucun géant des mers ne vient à votre rencontre, et c’est parti !

Il vaut mieux ramer cool pour ne pas risquer de casser sa pagaie, et il est prudent d’en avoir une seconde de secours placée sur le pont de sa planche. 5 minutes plus tard, on atteint la bouée rouge qui marque la fin du chenal : il ne reste plus qu’à  effectuer les dernières centaines de mètres de la traversée en toute sécurité.

Ne vous attardez pas sur la rive droite, car c’est une zone de gabions, et pendant les périodes de chasse, ça canarde sévère !

Allez, encore un petit arrêt sur les berges de la rive gauche de la Risle pour profiter du panorama à 360°, et admirer sous le soleil le phare de la Roque, le pont de Tancarville, le marais Vernier, les hauteurs du Havre, le Pont de Normandie, Honfleur, et la vallée qui mène à Pont-Audemer, puis retour à Berville !

A noter :

- Question timing, la traversée de la partie dangereuse (le chenal à bateaux) prend environ 5 mn, alors qu’un navire venant du pont de Tancarville ou de Normandie met 10 à 15 minutes pour arriver selon sa vitesse. Faites très attention !

- Choisir des conditions météo optimales pour ne pas galérer : soleil et pas de vent !

- Il faut se mettre à l’eau une heure avant la marée haute, de façon à avoir suffisamment de temps pour se balader et effectuer la traversée relax. Une heure après l’étale, les courants reprennent de la vigueur et là, ce n'est pas bon du tout !

- Partir à plusieurs est vivement conseillé…