dimanche 8 février 2015

3) Le climat (2024)


Les côtes du Calvados sont soumises à un climat océanique tempéré. Les températures sont plutôt douces, généralement comprise entre 1°C et 10°C en hiver, et entre 12°C et 25°C en été.

Il neige rarement mais quelques kilomètres à l’intérieur des terres,  les petits matins agrémentés de givre sont assez courants de novembre à février. Les jours de canicule sont rares. Lors d’une belle journée, le mercure peut quand même monter à 30°C, surtout à l’abri du vent.

De novembre à mai, il pleut environ 1 jour sur 3 puis la pluviométrie diminue de moitié en été. Le Calvados est relativement épargné par certaines précipitations. Contrairement à la côte ouest du Cotentin, cette partie de la Normandie est peu touchée par le crachin.  Le plafond nuageux est souvent élevé, et les averses, si elles sont fréquentes, sont généralement de courte durée.  Les peintres impressionnistes du siècle dernier ne s’y sont pas trompés, venant  sur la Côte Fleurie et la Côte de Nacre pour y saisir des paysages aux ciels très changeants.

L’ensoleillement est d’environ 1760 heures par an.

Lors du passage d’une dépression, un cas fréquent en automne et en hiver, le vent dominant est de Sud-Ouest. Il est alors doux et chargé d’humidité, et il peut souffler fort ! Mais 8 fois sur 10, le complexe phénomène des marées et courants de la Baie de Seine a tendance à minimiser le vent prévu par la météo nationale, et entre Cabourg et Trouville, les windsurfers locaux font souvent grise mine… Les SUPeurs, eux, se réjouissent de ne pas voir les vagues trop défigurées par le vent.

Si vous vous décidez pour une session sur une plage où le vent est side shore, sachez quand même qu’il vous faudra lutter un peu contre le courant latéral !

Au printemps et en été, lorsque l’anticyclone a pris ses quartiers sur la Normandie, le vent vient au Nord-Est. Froid et sec, il peut prendre des tours et souffler fort entre Houlgate et Luc sur mer, car l’air situé sur la plaine de Caen se réchauffe plus vite que celui situé sur la mer, et une brise thermique vient s’additionner au vent déjà présent.

A noter que d’après les manuels de météorologie, les dépressions ne descendent pas plus bas que les latitudes scandinaves en été. Cette règle est de moins en moins vérifiée : quelques belles perturbations empruntent à cette époque le couloir de la Manche et dans ce cas,  les surveillants de baignade de la plage de Trouville passent pas mal de temps à sortir les nageurs des vagues de la zone de surf…

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